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Rien que des mots

by Leshumeurs

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1.
C’est pas pour le tout un chacun Ces quelques lignes qui s’envolent J’ai dans mes doigts tous les matins Misés par tes mains qui me frôlent Au bord de la ligne je promène Les 1000 humeurs en baluchon Au gré du vent je fige où s’aiment La peine ou le temps des frissons Brise vent et erre hostile Souffle sec avec les dents Pris les pleureuses en aimant Les yeux crèvent pendant ce temps Vire aux lèvres le fébrile Faisons de nous des amants Loin des larmes sur le fil Le sourire dans le sang E t c’est la fleur sur la peau De pâquerettes en éphémères Brûlant le feu avec de l’eau Que s’emmêle un peu le repère Y a pas l’ivresse pour contredire Y a pas de soupirs dans les mots Je vois des caresses pour nous lire Et nous ramener tout en beau Brise vent et erre hostile Souffle sec avec les dents Pris les pleureuses en aimant Les yeux crèvent pendant ce temps Vire aux lèvres le fébrile Faisons de nous des amants Loin des larmes sur le fil Le sourire dans le sang Tes bras la tendresse endémique Les élans tes yeux les chaos La vie d’une vie épidermique Soufflant les rythmes et les sursauts C’est pas pour le tout un chacun Ni pour le cheveu blanc, la ride C’est au-delà de nos matins C’est quelques lignes au bord du vide
2.
Ailleurs 03:33
Dans ma bulle s’enfouissent chacun de mes tourments Dans ma bulle se rigole toutes les notions de temps Dans ma bulle s’agitent chacunes de mes erreurs Dans ma bulle s’affairent, les doutes et les peurs Dans ma bulle se croisent tous les paradoxes Dans ma bulle s’embrasent le vrai, le tout, l’intox Dans ma bulle câlinent les plus douces pensées Dans ma bulle culminent tous les mots dévorés Dans ma bulle se mêlent les rires et les pleurs Dans ma bulle s’égrainent toujours mes humeurs Dans ma bulle travaillent sans arrêt les pensées Dans ma bulle s’entraînent des neurones oubliés Dans ma bulle se crachent les venins de colère Dans ma bulle s’emmêlent mes petit pas qui errent Dans ma bulle se voit l’envers de mon reflet Dans ma bulle se gèrent l’interdit les dangers Dans ma bulle s’égrènent les passés souvenirs Dans ma bulle se plaignent certains de mes soupirs Dans ma bulle l’angoisse est comme une paroi Dans ma bulle j’ai presque, presque tous les choix Dans ma bulle j’arrose la santé de tous Dans ma bulle j’explose de tiques et tac en mousse Dans ma bulle se grave des traces inconnues Dans ma bulle j’écrase, j’arrache des verrues Dans ma bulle Les notes sont de fortune Dans ma bulle les mots fondent des dunes Dans ma bulle j’isole des particules Dans ma bulle le monde est minuscule Dans ma bulle j’aggrave le retour au réel Dans bulle je brave les conneries éternelles Dans bulle je soule l’air d’insensé Dans ma bulle j’approuve l’éternité Dans ma bulle je m’écarte parfois des vérités Dans ma bulle je me cache sous des mots tout entiers Dans ma bulle je me joue de moi-même et du temps Dans ma bulle je me saigne je me brule de sang Dans ma bulle je m’enlève des morceaux de moi même Dans ma bulle quand je traine il me pousse des ailes Dans ma bulle j’en ressens l’écoute des instants Dans ma bulle gueule, je ris, et je me mens Dans ma bulle je lance des tonnes de combats Dans ma bulle j’entraine des conflits d’état Dans ma bulle se jettent mes incohérences Une seconde de silence pour que la vie avance
3.
Carnet 03:07
On n’y jouera pas les ratures Un mot écrit est un mot fait Qu’importe si la rime est dure Qu’importe la taille du papier Car né à la mire des mots Mots à la mer et la bouteille Coule le flow et le sommeil Assomme fort et fait le show Place en assise les contraintes Ereinte et bouscule le trop Trimbale tripes et boyaux Bois donc l’encre et signe crainte Ne n’abandonne aucunes idées Résume-moi, rédige, libère Mon compagnon de la misère Et des bouts de rien à jeter Car né mélangé de souv’nirs Pour refleurir des pages noires La nuit se grise joue l’écumoire Moi je t’en gicle et t’en soupire A sueur de mots, misant l’échec Brisant les peaux, aimant le trop Foutez donc tout ça au caveau Pour en finir l’honneur à sec Rongez le mensonge et le faux Car né pour rien autant partir Vers ces ailleurs où se respirent Les culs des vers de tombeau
4.
Allumette 03:36
Le soleil qui se couche appelle mon amante Tu sors de la douche et je tente T'es trempe un baiser sur ta bouche T'es pas ma blonde, ma miss de l'est Une roulée vagabonde au fil de tes gestes Mais t'es ma brune, ma miss terre de fortune Et ce soir, en tamisé, je gratte une allumette A l'aveuglette ! l’aveuglette ! J'allume mon cœur... Mon cœur, ton cœur... et puis nos cigarettes ! Attention je m'approche et m'affiche Je m'anime en étirant ma barbich' Et devient pour accroche aguicheur Tu acceptes le jeu et le moi qui te veux Fabuleux que ce choix et je cherche ma foi Radieux, un bon mot dans ma voix De tes mains envoûtantes, tente déesse Des prouesses, paresses, suspens le temps Et le vent emportant nos caresses C'est parti pour l'assaut, me dis-je Mais fige aux créneaux du château Tant de beau oblige aussitôt un niveau C'est provoc' roule et tasse entre tes doigts Mais point de trop et porte en bouche à nouveau C'est tant de class' cette clope équivoque Je m'avoue entre nous comme vaincu Par tant d’tout que tu es et de moi si ému Et s'il fallait renoncer à rien qu'un bout j'en serais étendu...
5.
Les Larmes 03:46
Un petit monde Une sphère de l'intime Une note, une onde L’inavouable rime Le terrain des rêves Les mots qui rusent Le couloir des trêves Le repère de Muse Du vent, des bises La zone de l'oubli Le point de lâcher prise L’INTERDIT La bulle Le saut des fusibles Vite des bulles Le droit des possibles L’unique boutique Les courants d’airs fragiles La fabrique romantique Les élans dociles Les plumes parfumées L’usine aux armes La face cachée LES LARMES Idiot demi-tour Un verre à rebours Creuse la poussière Relève le derrière Ficelle et bout de rien Agitez pantin La balade s’en vient S’en va d’un rien Par petit peu Et de grands bras C’est pousse misère PATATRA On reprend en cadence 3- 4 merde on danse Fallait –il ? Je n’ sais pas ! Ou ne fallait il pas Souffrir la mesure Et sourire au poids C’est à cause de l’élan C’est parce que Le beau temps Caresser le vide L’INSTANT Oh moquez vous ! De la seconde floue Fou est ce monde ! Ou est la ronde ? La comptine des gens Le corps en testament Fouette l’écume Pose l’enclume L’idée d’une idée Les rides à la peau De pire et de faux SANGLANT Vire et valse Les poings dans les poches Crevées de rigueurs Finiront en flamme Homme et femme Assis le spectacle Bouge et renâcle Les scènes les actes Alors j’aspire Une dernière fois Deux trous au côté droit ROUGES
6.
C’est de peine et d’ombres griffonnées Au siège fragile de mes envies A l’heure instable de la nuit Que je trahis de mots l’ennui L’amère et grasse solitude Collant ses relents de poèmes Ramène à ma joie de la flemme Et à mes rimes de la haine Quand paressant le stylo vide Entreprenant d’écrire les rides Du temps qui passe comme néant Un mot me brise et vient le chant Ce n’est pas une belle habitude C’est moins que beau et bien plus rude C’est la noyade des certitudes Aussi pendable plénitude Maîtrise de tête de bord de ligne Accompagne le noir digne Les signes sages comme consignes Me tuent, m’entêtent et m’assignent Emmêle toi pauvre minute Ne cogne plus tes heures de chute Laisse au tapis 1000 rechutes Et tais-toi donc, stop, chut !
7.
Des mots, des mots à perdre bouche Au sens infini de ta peau Je perds le nord, je trouve le beau Si je me trêve qu'on se recouche Aux yeux les mirages du possible Quand doucement battent tes cils Quand d'un regard tu m'en dis 1000 Je suis maladroit sur la cible Je prends ta main et je l'embrasse Ce sera ma déclaration Au temps qui vient qui va qui passe A la peau fine des frissons Prends garde à toi si je m'envole En tant de cœurs amant donnant J'ai la poitrine qui s'affole Et tout mon corps qui valse au vent Battant au rythme des beaux jours Mélancolie à fleur de lèvres N'oublie jamais, touche ma fièvre N'oublie jamais de ton amour Si tout est vrai que je m'en rêve Encore quelques nuits à venir Ou que jamais je ne me lève Et que s'en grave un souvenir Je prends ta main et je l'embrasse Ce sera ma déclaration Au temps qui vient qui va qui passe A la peau fine des frissons Prends garde à toi si je m'envole En tant de cœurs amant donnant J'ai la poitrine qui s'affole Et tout mon corps qui valse au vent
8.
Paracon 02:26
J’ai retrouvé mon parapluie Je crains plus les intempéries J’ai mis la main su l’parasol Je crains plus non plus les coups d’sol Hey ! Mais trouvez-moi un paracon Pour m’en servir à l’occasion Car j’ai des bouffées d’parasites Et ça m’irrite !! J’ai des envies de parapente Sentir le vent à vitesse géante Et dans ma tête qui s’effrite J’invente même des paracuites Quand mon ventre grossi et boudine J’ai la solution paraffine Et si j’envoie quelqu’un paître J’ai bien pesé les paramètres Contre le silence y ‘a l’parachute Contre les taxes les parataxes Contre les pets les parapets Contr’ les radis le paradis
9.
Le parfum 03:24
Ils partent doux les refrains qui Dans mes doigts jouent les bohémiens Sur ma bouche passent au ralenti Et ton souffle et l'été indien Oh fissures ! Oh Chagrins ! Oh rupture ! Oh défunts ! J'en rappelle à la vie les chansons de demain Ah l'usure ! Ah la fin ! Oh rayures des vauriens ! J'en rappelle à la vie le parfum Ils partent doux les refrains qui Dans mes doigts s'amusent coquins Sur ma peau chauffe et sans répits Et tes lèvres et d'autres ravins Oh fêlures ! Oh malsain ! Ah l'obscure ! Oh mesquin ! J'en rappelle à la vie les chansons de demain Oh piqûres ! Oh pépins ! Oh tortures des putains ! J'en rappelle à la vie le parfum Ils partent doux les refrains qui Dans mes doigts accrochent les tiens Sur mon corps se posent fleuris Et l'amour et son écrin Oh brûlures ! Oh prochain ! Oh murmures ! Oh destin ! J’en rappelle à la vie les chansons de demain Ah l’azur ! Ah l’instinct ! Oh bordures des matins ! J’en rappelle à la vie le parfum
10.
Plus d’heures que la nuit Emporte, emporte Enroulé dans l’écrit Grignottent, les notes La nuit je m’en moque Le jour l’en suffoque L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure Le ciel est inondé De lune, de lune Accrochées aux regrets Des toiles, de plumes La nuit je m’en moque Le jour la provoque L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure La rosée funambule Se mêle, se mêle Aux pas qui me reculent me gèle, s’emmêle La nuit je m’en moque Le jour tient le choc L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure Il se dira alors En tête, en tête Que dès que l’on s’endort S’émiette le poète La nuit je m’en moque Le jour réciproque L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure En fin de l’insomnie Errances, errances Les étoiles me fuient Je lance, nuances : Le jour je m’en moque La nuit me convoque L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure S’enterrent les discours Poèmes, poèmes Entend comme au secours la faim de bohème Le jour je m’en moque La nuit se disloque L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure L’opposé se rassure D’avoir l’autre à l’usure
11.
Je tends le pacte scellé en vrac Prends la main je t’embarque Pas de refrain, pas de fin, pas de trac Le cœur s’en bat, s’emballe, s’embarque Amie, amante, aimée, voilà ! Adulte pause à placer les doses Chaque aller s’en revient de retour Pour que s’agite un peu l’amour Le cœur ? Ton corps ! Et la beauté qui les dévore Le temps des temps humides et pires Mi soleil, mi sommeil, mi réveil m’étire La nuit se tire de ta main Fait couler le refrain Amie, amante, aimée, voilà ! Voyou les yeux égarés profite encore et entier Encore endormi, encore réjoui De tant de jours et temps de cris Les Gens ? Tes yeux ! De ceux brillants sous les cheveux Ca percute les ondes C’est des vagues et des rondes Et ça casse et ça pète Et s’annonce la tempête Amie, amante, aimée, voilà ! Même partition, même univers Mais les gestes et les mots à l’envers Inspire, expire, atomise mon sang Maintenant ! Oxygène 100% Les mots ? Ta voix ! Un peu plus forte chaque fois T’es tant et tant et tout Tiens, toi ? Je t’aime ! J’t’avoue ! Clip ou clap ! Tape là ! Strip ou top ! La rive des rêves : syncop ! Amie, amante, aimée, voilà ! C’est sans sens et sans trace C’est simple c’est feu, c’est fou c’est glace Repère de rime, toi reine, Prends le royaume, promène ! Le monde ? Tes mains ! Remplies des ondes et des matins
12.
J’écrirai bien un dernier poème Une dernière lettre un dernier j’aime Le testament des notes à tes airs Sans larme, sans doute, sans poussière Je jouerai le mot une fois de plus Je soignerai ma voix sur l’angélus Et sur ma bouche en guise de lapsus Tu poseras tes lèvres et Bacchus Ma vagabonde, ma torturée Là que je t’aime et t’aime tant Le temps n’devrait jamais compter Un guet apens pour 100 baisers Je t’offrirai mes rires envolés Pour les gens, pour les choses pour les regrets Ce n’est pas né d’hier le danger De prendre le plaisir où il se tait Je t’offrirai le temps de 1000 proses Et le parfum d’amour d’autant de roses A chaque signe, chaque larme, chaque cause Au creux de ta main une dose Ma vagabonde, et mon secret Là que je t’aime et t’aime tant Le temps n’devrait jamais compter Un guet apens pour 100 baisers Je donnerai les yeux qui plissent au vent Avec le regard fier d’un enfant Pour chaque instant fidèle à chaque front Il n’y a pas d’âge pour aimer le frisson Un dernier tour de torse et tour de coeur Pour battre à la mesure des grandes heures Des grandes orgues, et des petits mots bien Et faire la route belle au lendemain Ma vagabonde, moi passager Là que je t’aime et t’aime tant Le temps n’devrait jamais compter Un guet apens pour 100 baisers

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Les Humeurs
"Rien que des mots"
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released September 18, 2018

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