1. |
Pendant ce temps
04:04
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C’est pas pour le tout un chacun
Ces quelques lignes qui s’envolent
J’ai dans mes doigts tous les matins
Misés par tes mains qui me frôlent
Au bord de la ligne je promène
Les 1000 humeurs en baluchon
Au gré du vent je fige où s’aiment
La peine ou le temps des frissons
Brise vent et erre hostile
Souffle sec avec les dents
Pris les pleureuses en aimant
Les yeux crèvent pendant ce temps
Vire aux lèvres le fébrile
Faisons de nous des amants
Loin des larmes sur le fil
Le sourire dans le sang
E t c’est la fleur sur la peau
De pâquerettes en éphémères
Brûlant le feu avec de l’eau
Que s’emmêle un peu le repère
Y a pas l’ivresse pour contredire
Y a pas de soupirs dans les mots
Je vois des caresses pour nous lire
Et nous ramener tout en beau
Brise vent et erre hostile
Souffle sec avec les dents
Pris les pleureuses en aimant
Les yeux crèvent pendant ce temps
Vire aux lèvres le fébrile
Faisons de nous des amants
Loin des larmes sur le fil
Le sourire dans le sang
Tes bras la tendresse endémique
Les élans tes yeux les chaos
La vie d’une vie épidermique
Soufflant les rythmes et les sursauts
C’est pas pour le tout un chacun
Ni pour le cheveu blanc, la ride
C’est au-delà de nos matins
C’est quelques lignes au bord du vide
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2. |
Ailleurs
03:33
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Dans ma bulle s’enfouissent chacun de mes tourments
Dans ma bulle se rigole toutes les notions de temps
Dans ma bulle s’agitent chacunes de mes erreurs
Dans ma bulle s’affairent, les doutes et les peurs
Dans ma bulle se croisent tous les paradoxes
Dans ma bulle s’embrasent le vrai, le tout, l’intox
Dans ma bulle câlinent les plus douces pensées
Dans ma bulle culminent tous les mots dévorés
Dans ma bulle se mêlent les rires et les pleurs
Dans ma bulle s’égrainent toujours mes humeurs
Dans ma bulle travaillent sans arrêt les pensées
Dans ma bulle s’entraînent des neurones oubliés
Dans ma bulle se crachent les venins de colère
Dans ma bulle s’emmêlent mes petit pas qui errent
Dans ma bulle se voit l’envers de mon reflet
Dans ma bulle se gèrent l’interdit les dangers
Dans ma bulle s’égrènent les passés souvenirs
Dans ma bulle se plaignent certains de mes soupirs
Dans ma bulle l’angoisse est comme une paroi
Dans ma bulle j’ai presque, presque tous les choix
Dans ma bulle j’arrose la santé de tous
Dans ma bulle j’explose de tiques et tac en mousse
Dans ma bulle se grave des traces inconnues
Dans ma bulle j’écrase, j’arrache des verrues
Dans ma bulle Les notes sont de fortune
Dans ma bulle les mots fondent des dunes
Dans ma bulle j’isole des particules
Dans ma bulle le monde est minuscule
Dans ma bulle j’aggrave le retour au réel
Dans bulle je brave les conneries éternelles
Dans bulle je soule l’air d’insensé
Dans ma bulle j’approuve l’éternité
Dans ma bulle je m’écarte parfois des vérités
Dans ma bulle je me cache sous des mots tout entiers
Dans ma bulle je me joue de moi-même et du temps
Dans ma bulle je me saigne je me brule de sang
Dans ma bulle je m’enlève des morceaux de moi même
Dans ma bulle quand je traine il me pousse des ailes
Dans ma bulle j’en ressens l’écoute des instants
Dans ma bulle gueule, je ris, et je me mens
Dans ma bulle je lance des tonnes de combats
Dans ma bulle j’entraine des conflits d’état
Dans ma bulle se jettent mes incohérences
Une seconde de silence pour que la vie avance
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3. |
Carnet
03:07
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On n’y jouera pas les ratures
Un mot écrit est un mot fait
Qu’importe si la rime est dure
Qu’importe la taille du papier
Car né à la mire des mots
Mots à la mer et la bouteille
Coule le flow et le sommeil
Assomme fort et fait le show
Place en assise les contraintes
Ereinte et bouscule le trop
Trimbale tripes et boyaux
Bois donc l’encre et signe crainte
Ne n’abandonne aucunes idées
Résume-moi, rédige, libère
Mon compagnon de la misère
Et des bouts de rien à jeter
Car né mélangé de souv’nirs
Pour refleurir des pages noires
La nuit se grise joue l’écumoire
Moi je t’en gicle et t’en soupire
A sueur de mots, misant l’échec
Brisant les peaux, aimant le trop
Foutez donc tout ça au caveau
Pour en finir l’honneur à sec
Rongez le mensonge et le faux
Car né pour rien autant partir
Vers ces ailleurs où se respirent
Les culs des vers de tombeau
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4. |
Allumette
03:36
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Le soleil qui se couche appelle mon amante
Tu sors de la douche et je tente
T'es trempe un baiser sur ta bouche
T'es pas ma blonde, ma miss de l'est
Une roulée vagabonde au fil de tes gestes
Mais t'es ma brune, ma miss terre de fortune
Et ce soir, en tamisé, je gratte une allumette
A l'aveuglette ! l’aveuglette ! J'allume mon cœur...
Mon cœur, ton cœur... et puis nos cigarettes !
Attention je m'approche et m'affiche
Je m'anime en étirant ma barbich'
Et devient pour accroche aguicheur
Tu acceptes le jeu et le moi qui te veux
Fabuleux que ce choix et je cherche ma foi
Radieux, un bon mot dans ma voix
De tes mains envoûtantes, tente déesse
Des prouesses, paresses, suspens le temps
Et le vent emportant nos caresses
C'est parti pour l'assaut, me dis-je
Mais fige aux créneaux du château
Tant de beau oblige aussitôt un niveau
C'est provoc' roule et tasse entre tes doigts
Mais point de trop et porte en bouche à nouveau
C'est tant de class' cette clope équivoque
Je m'avoue entre nous comme vaincu
Par tant d’tout que tu es et de moi si ému
Et s'il fallait renoncer à rien qu'un bout j'en serais étendu...
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5. |
Les Larmes
03:46
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Un petit monde
Une sphère de l'intime
Une note, une onde
L’inavouable rime
Le terrain des rêves
Les mots qui rusent
Le couloir des trêves
Le repère de Muse
Du vent, des bises
La zone de l'oubli
Le point de lâcher prise
L’INTERDIT
La bulle
Le saut des fusibles
Vite des bulles
Le droit des possibles
L’unique boutique
Les courants d’airs fragiles
La fabrique romantique
Les élans dociles
Les plumes parfumées
L’usine aux armes
La face cachée
LES LARMES
Idiot demi-tour
Un verre à rebours
Creuse la poussière
Relève le derrière
Ficelle et bout de rien
Agitez pantin
La balade s’en vient
S’en va d’un rien
Par petit peu
Et de grands bras
C’est pousse misère
PATATRA
On reprend en cadence
3- 4 merde on danse
Fallait –il ?
Je n’ sais pas !
Ou ne fallait il pas
Souffrir la mesure
Et sourire au poids
C’est à cause de l’élan
C’est parce que
Le beau temps
Caresser le vide
L’INSTANT
Oh moquez vous !
De la seconde floue
Fou est ce monde !
Ou est la ronde ?
La comptine des gens
Le corps en testament
Fouette l’écume
Pose l’enclume
L’idée d’une idée
Les rides à la peau
De pire et de faux
SANGLANT
Vire et valse
Les poings dans les poches
Crevées de rigueurs
Finiront en flamme
Homme et femme
Assis le spectacle
Bouge et renâcle
Les scènes les actes
Alors j’aspire
Une dernière fois
Deux trous au côté droit
ROUGES
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6. |
Pauvre minute
04:08
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C’est de peine et d’ombres griffonnées
Au siège fragile de mes envies
A l’heure instable de la nuit
Que je trahis de mots l’ennui
L’amère et grasse solitude
Collant ses relents de poèmes
Ramène à ma joie de la flemme
Et à mes rimes de la haine
Quand paressant le stylo vide
Entreprenant d’écrire les rides
Du temps qui passe comme néant
Un mot me brise et vient le chant
Ce n’est pas une belle habitude
C’est moins que beau et bien plus rude
C’est la noyade des certitudes
Aussi pendable plénitude
Maîtrise de tête de bord de ligne
Accompagne le noir digne
Les signes sages comme consignes
Me tuent, m’entêtent et m’assignent
Emmêle toi pauvre minute
Ne cogne plus tes heures de chute
Laisse au tapis 1000 rechutes
Et tais-toi donc, stop, chut !
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7. |
N'oublie jamais
02:44
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Des mots, des mots à perdre bouche
Au sens infini de ta peau
Je perds le nord, je trouve le beau
Si je me trêve qu'on se recouche
Aux yeux les mirages du possible
Quand doucement battent tes cils
Quand d'un regard tu m'en dis 1000
Je suis maladroit sur la cible
Je prends ta main et je l'embrasse
Ce sera ma déclaration
Au temps qui vient qui va qui passe
A la peau fine des frissons
Prends garde à toi si je m'envole
En tant de cœurs amant donnant
J'ai la poitrine qui s'affole
Et tout mon corps qui valse au vent
Battant au rythme des beaux jours
Mélancolie à fleur de lèvres
N'oublie jamais, touche ma fièvre
N'oublie jamais de ton amour
Si tout est vrai que je m'en rêve
Encore quelques nuits à venir
Ou que jamais je ne me lève
Et que s'en grave un souvenir
Je prends ta main et je l'embrasse
Ce sera ma déclaration
Au temps qui vient qui va qui passe
A la peau fine des frissons
Prends garde à toi si je m'envole
En tant de cœurs amant donnant
J'ai la poitrine qui s'affole
Et tout mon corps qui valse au vent
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8. |
Paracon
02:26
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J’ai retrouvé mon parapluie
Je crains plus les intempéries
J’ai mis la main su l’parasol
Je crains plus non plus les coups d’sol Hey !
Mais trouvez-moi un paracon
Pour m’en servir à l’occasion
Car j’ai des bouffées d’parasites
Et ça m’irrite !!
J’ai des envies de parapente
Sentir le vent à vitesse géante
Et dans ma tête qui s’effrite
J’invente même des paracuites
Quand mon ventre grossi et boudine
J’ai la solution paraffine
Et si j’envoie quelqu’un paître
J’ai bien pesé les paramètres
Contre le silence y ‘a l’parachute
Contre les taxes les parataxes
Contre les pets les parapets
Contr’ les radis le paradis
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9. |
Le parfum
03:24
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Ils partent doux les refrains qui
Dans mes doigts jouent les bohémiens
Sur ma bouche passent au ralenti
Et ton souffle et l'été indien
Oh fissures ! Oh Chagrins !
Oh rupture ! Oh défunts !
J'en rappelle à la vie les chansons de demain
Ah l'usure ! Ah la fin !
Oh rayures des vauriens !
J'en rappelle à la vie le parfum
Ils partent doux les refrains qui
Dans mes doigts s'amusent coquins
Sur ma peau chauffe et sans répits
Et tes lèvres et d'autres ravins
Oh fêlures ! Oh malsain !
Ah l'obscure ! Oh mesquin !
J'en rappelle à la vie les chansons de demain
Oh piqûres ! Oh pépins !
Oh tortures des putains !
J'en rappelle à la vie le parfum
Ils partent doux les refrains qui
Dans mes doigts accrochent les tiens
Sur mon corps se posent fleuris
Et l'amour et son écrin
Oh brûlures ! Oh prochain !
Oh murmures ! Oh destin !
J’en rappelle à la vie les chansons de demain
Ah l’azur ! Ah l’instinct !
Oh bordures des matins !
J’en rappelle à la vie le parfum
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10. |
Je m'en moque
03:47
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Plus d’heures que la nuit
Emporte, emporte
Enroulé dans l’écrit
Grignottent, les notes
La nuit je m’en moque
Le jour l’en suffoque
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
Le ciel est inondé
De lune, de lune
Accrochées aux regrets
Des toiles, de plumes
La nuit je m’en moque
Le jour la provoque
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
La rosée funambule
Se mêle, se mêle
Aux pas qui me reculent
me gèle, s’emmêle
La nuit je m’en moque
Le jour tient le choc
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
Il se dira alors
En tête, en tête
Que dès que l’on s’endort
S’émiette le poète
La nuit je m’en moque
Le jour réciproque
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
En fin de l’insomnie
Errances, errances
Les étoiles me fuient
Je lance, nuances :
Le jour je m’en moque
La nuit me convoque
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
S’enterrent les discours
Poèmes, poèmes
Entend comme au secours
la faim de bohème
Le jour je m’en moque
La nuit se disloque
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
L’opposé se rassure
D’avoir l’autre à l’usure
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11. |
Les ondes et les matins
02:59
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Je tends le pacte scellé en vrac
Prends la main je t’embarque
Pas de refrain, pas de fin, pas de trac
Le cœur s’en bat, s’emballe, s’embarque
Amie, amante, aimée, voilà !
Adulte pause à placer les doses
Chaque aller s’en revient de retour
Pour que s’agite un peu l’amour
Le cœur ? Ton corps !
Et la beauté qui les dévore
Le temps des temps humides et pires
Mi soleil, mi sommeil, mi réveil m’étire
La nuit se tire de ta main
Fait couler le refrain
Amie, amante, aimée, voilà !
Voyou les yeux égarés
profite encore et entier
Encore endormi, encore réjoui
De tant de jours et temps de cris
Les Gens ? Tes yeux !
De ceux brillants sous les cheveux
Ca percute les ondes
C’est des vagues et des rondes
Et ça casse et ça pète
Et s’annonce la tempête
Amie, amante, aimée, voilà !
Même partition, même univers
Mais les gestes et les mots à l’envers
Inspire, expire, atomise mon sang
Maintenant ! Oxygène 100%
Les mots ? Ta voix !
Un peu plus forte chaque fois
T’es tant et tant et tout
Tiens, toi ? Je t’aime ! J’t’avoue !
Clip ou clap ! Tape là ! Strip ou top !
La rive des rêves : syncop !
Amie, amante, aimée, voilà !
C’est sans sens et sans trace
C’est simple c’est feu, c’est fou c’est glace
Repère de rime, toi reine,
Prends le royaume, promène !
Le monde ? Tes mains !
Remplies des ondes et des matins
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12. |
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J’écrirai bien un dernier poème
Une dernière lettre un dernier j’aime
Le testament des notes à tes airs
Sans larme, sans doute, sans poussière
Je jouerai le mot une fois de plus
Je soignerai ma voix sur l’angélus
Et sur ma bouche en guise de lapsus
Tu poseras tes lèvres et Bacchus
Ma vagabonde, ma torturée
Là que je t’aime et t’aime tant
Le temps n’devrait jamais compter
Un guet apens pour 100 baisers
Je t’offrirai mes rires envolés
Pour les gens, pour les choses pour les regrets
Ce n’est pas né d’hier le danger
De prendre le plaisir où il se tait
Je t’offrirai le temps de 1000 proses
Et le parfum d’amour d’autant de roses
A chaque signe, chaque larme, chaque cause
Au creux de ta main une dose
Ma vagabonde, et mon secret
Là que je t’aime et t’aime tant
Le temps n’devrait jamais compter
Un guet apens pour 100 baisers
Je donnerai les yeux qui plissent au vent
Avec le regard fier d’un enfant
Pour chaque instant fidèle à chaque front
Il n’y a pas d’âge pour aimer le frisson
Un dernier tour de torse et tour de coeur
Pour battre à la mesure des grandes heures
Des grandes orgues, et des petits mots bien
Et faire la route belle au lendemain
Ma vagabonde, moi passager
Là que je t’aime et t’aime tant
Le temps n’devrait jamais compter
Un guet apens pour 100 baisers
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